
Tshisekedi dénonce la gestion du match RDC-Côte d’Ivoire et fustige la couverture médiatique.
Dans un geste audacieux marquant sa forte désapprobation, le Président Félix Tshisekedi de la République Démocratique du Congo (RDC) a récemment exprimé son mécontentement face au « mauvais traitement réservé aux supporters » de la RDC lors de la demi-finale contre la Côte d’Ivoire. Ce match, chargé d’émotions et d’anticipations, a malheureusement été entaché par une gestion des tribunes que le président a qualifiée d’outrageante, notamment la réduction de l’espace non réservé et l’interdiction d’accès à des supports visant à dénoncer l’agression rwandaise en RD Congo.

La réaction de la RDC ne s’est pas limitée à des déclarations. En effet, lors du compte rendu du conseil des ministres du vendredi 9 février 2024, le porte-parole du gouvernement a annoncé une décision forte : en signe de protestation, l’équipe nationale de la RDC ne participera plus, jusqu’à nouvel ordre, à toute activité ou initiative de solidarité portée par la Confédération Africaine de Football (CAF).
Cette situation soulève également un débat plus large sur le déroulement du match entre la RDC et la Côte d’Ivoire, ainsi que sur la couverture médiatique de l’événement. Le président Tshisekedi, connu pour son engagement envers la souveraineté et l’image positive de son pays, a ouvert une discussion critique sur la manière dont certains médias, notamment France 24, ont relayé les informations durant cette compétition. Le conseil des ministres a adressé une sévère mise en garde à ces médias, accusés de porter préjudice à l’image de la République démocratique du Congo.
Cet incident met en lumière non seulement les enjeux sportifs mais aussi politiques et médiatiques qui entourent les grandes compétitions africaines. La démarche du Président Tshisekedi souligne l’importance de respecter les supporters et de véhiculer une image fidèle des nations participantes. La décision de la RDC de se retirer des initiatives de la CAF marque un moment significatif dans les relations entre la RDC et les instances dirigeantes du football africain, et pose la question de la solidarité et de la fraternité au sein du sport le plus populaire du continent.