Côte d’Ivoire/ Anacarde : vers la création d’un centre de formation

Tandis que la Côte d’Ivoire maintient ses objectifs dans le domaine de la production d’anacarde, ayant atteint le statut de premier producteur mondial, elle cherche désormais à se concentrer sur la transformation. Cette transition nécessite une main-d’œuvre qualifiée à tous les échelons.

Prochainement, la Côte d’Ivoire accueillera un centre de formation spécialisé dans les métiers de l’anacarde. L’initiative a été discutée le mardi 27 février lors d’une réunion entre le ministre ivoirien de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, N’Guessan Koffi, et une délégation du Conseil du Coton et de l’Anacarde, l’organisme chargé de réguler, suivre et développer les filières coton et anacarde.

Les deux parties ont conclu une entente de délégation de gestion pour un centre d’enseignement technique et de formation professionnelle. Le ministre N’Guessan Koffi a souligné : « Cette entente avec le Conseil du Coton et de l’Anacarde nous permettra de collaborer à l’élaboration de programmes de formation pour les jeunes et de faire fonctionner le centre. »

Implanté à Yamoussoukro, la capitale, ce centre permettra à l’industrie de l’anacarde de bénéficier d’une main-d’œuvre qualifiée. Alors que le pays est devenu le premier producteur mondial de noix de cajou depuis 2021, il vise désormais à augmenter ses capacités de transformation. Actuellement, seulement 21 % de la production est transformée sur place, mais le gouvernement vise 50 % d’ici 2030, ce qui nécessite un solide savoir-faire national.

Pour l’instant, aucun détail sur le calendrier de mise en œuvre du projet n’a été communiqué par les partenaires, mais il a été mentionné que le projet bénéficie du soutien des équipes du Millennium Challenge Account-Côte d’Ivoire (MCA-Côte d’Ivoire).