Afrique: Fraudes sur l’identité/ les documents les plus ciblés
Les Africains font face à des défis liés à la fraude documentaire, impactant la gouvernance et les services sociaux. Les systèmes de vérification faibles facilitent l’accès illégal à des services financiers, des documents de voyage et des droits électoraux. Les failles des bases de données nationales sont largement exploitées par les criminels.
Selon un rapport de Smile ID, 80 % des attaques ciblent les cartes d’identité nationales. Les fraudeurs utilisent des technologies avancées comme l’IA et les deepfakes pour contourner la sécurité. Un exemple marquant est l’usurpation de l’identité du président de l’Union africaine via une vidéo truquée.
En 2024, la fraude biométrique a culminé à 16 % au deuxième trimestre, avant de baisser à 13 % au quatrième trimestre. La fraude documentaire a augmenté de 125 %, ciblant de plus en plus les systèmes KYC. Les fraudeurs exploitent les failles des documents officiels, tandis que les systèmes biométriques se renforcent.
Les documents les plus ciblés sont les cartes nationales d’identité (27 %), les permis de conduire (24 %) et les passeports (20 %). Les fraudeurs visent ces documents pour accéder à des services, à des droits civiques et pour commettre des fraudes électorales. Des systèmes d’identification numérique sont adoptés pour contrer ces attaques.
