La Côte d’Ivoire veut accroître ses exportations d’amandes de cajou aux Etats-Unis
La Côte d’Ivoire, connue pour ses exportations de cacao, de coton et de noix de cajou, s’est affirmée ces dernières années sur le marché mondial grâce à une expansion significative dans le secteur de la transformation.
Souhaitant renforcer sa présence à l’échelle internationale, le pays accueille actuellement une délégation de l’industrie agroalimentaire des États-Unis, dirigée par l’Association of Foods Industries (AFI) et la Peanut and Tree Nut Processors Association (PTNPA), pour une série de discussions avec les opérateurs locaux.
Adama Coulibaly, président du Conseil du Coton et de l’Anacarde (CCA), souligne que cette rencontre s’inscrit dans le cadre d’un programme de promotion des amandes de cajou « origine Côte d’Ivoire » initié par le CCA en partenariat avec le cabinet américain Ivory Cashew. L’objectif principal de cette mission américaine est de partager les conditions d’accès au marché américain pour les produits alimentaires, ainsi que de discuter des nouvelles dispositions de la loi sur la sécurité sanitaire des aliments aux États-Unis avec les acteurs clés du commerce extérieur ivoirien.
Il est à noter que les États-Unis représentent déjà un marché stratégique pour les exportations d’amandes de cajou de la Côte d’Ivoire, constituant le principal débouché en 2022 avec 18,6% de la valeur totale des ventes, qui ont atteint plus de 171 millions de dollars. De plus, la Côte d’Ivoire bénéficie d’un régime de préférence commerciale pour ses exportations de noix de cajou vers les États-Unis dans le cadre de l’AGOA, accord qui continue de favoriser les échanges.
En 2024, la Côte d’Ivoire vise à transformer 320 000 tonnes de noix de cajou, soit une augmentation de 20% par rapport à l’année précédente. Cette ambition témoigne de la croissance continue de l’industrie ivoirienne de la noix de cajou, qui s’est hissée en 2021 au rang de troisième plus grand transformateur mondial de noix de cajou, derrière le Vietnam et l’Inde.
