
Rapport Global Mind Project : un éclairage sur la santé mentale des Ivoiriens
Le bien-être mental constitue un pilier fondamental de la santé publique, un facteur essentiel à l’épanouissement individuel et au développement sociétal. Dans son dernier rapport annuel, le Global Mind Project offre une fenêtre sur l’état du bien-être mental à travers le monde, avec une attention particulière portée sur la Côte d’Ivoire.
Selon les données récentes, la Côte d’Ivoire affiche un score moyen de MHQ (Mental Health Quotient, est un outil d’évaluation conçu pour mesurer le bien-être mental des individus) de 74, se positionnant ainsi dans la moyenne des pays africains étudiés. Ce chiffre, bien qu’il ne place pas le pays en tête du classement africain, souligne une stabilité relative du bien-être mental parmi les Ivoiriens.
En comparaison avec d’autres nations africaines, des disparités notables émergent. Par exemple, des pays comme le Nigeria et la Tanzanie se distinguent par des scores de MHQ supérieurs, respectivement 84 et 90, reflétant peut-être une dynamique socioculturelle et économique différente. Ces différences soulignent l’importance de considérer les contextes locaux dans l’analyse du bien-être mental.
Le rapport met en évidence plusieurs facteurs susceptibles d’influencer ces scores, tels que l’âge d’accès au premier smartphone, la consommation d’aliments ultra-transformés, et la qualité des relations familiales. En Côte d’Ivoire, comme dans de nombreux pays en développement, l’âge d’acquisition du premier smartphone tend à être plus élevé, ce qui pourrait contribuer à modérer les impacts négatifs associés à une utilisation précoce et intensive des technologies numériques.
Cependant, le rapport soulève également des préoccupations quant à la consommation croissante d’aliments ultra-transformés, une tendance qui pourrait menacer le bien-être mental à long terme. La préservation des liens familiaux forts, un pilier traditionnel des sociétés africaines, reste cependant un facteur protecteur important.